Dans un futur proche, trop proche, l’homme a créé un monde idéal, le « meilleur des mondes », si pragmatique que l’on n’a plus le temps d’y rire, d’y pleurer ni d’y parler. Dans l’un des trois textes qui composent cet ouvrage, le travail a été élevé au statut de religion. Dans un autre, c’est la quête de l’éternelle jeunesse qui prime alors que le rêve est devenu l’activité principale de la troisième.
Jeanne Benameur, avec la sensibilité et le sens de l’observation qu’on lui connaît, dénonce les dérives d’une société qui n’est plus capable d’établir une harmonie entre les hommes et le temps.
Science-fiction ? On aimerait pouvoir l’affirmer…