« Pour Maman, je suis le plus câlin des petits garçons », « Avec ma soeur Lili, je fais le joli coeur », « Dans la cour, je suis un justicier » : câlin, serviable, fort comme un roc, sage comme une image… ce petit garçon est un enfant idéal ! C’est du moins comme cela qu’il se décrit. Mais l’illustration, avec une tendre ironie, contredit ce portrait trop lisse, opposant l’image chimérique de l’enfant parfait à celle du redoutable garnement à l’imagination débordante de bêtises.