Maya est une ado de dix-sept ans au caractère affirmé. Rebelle dans son comportement et dans son allure, elle se tient à l’écart de ses congénères. Seul Enzo trouve grâce à ses yeux. Elle vit avec son père, mais passe un week-end sur deux chez
sa mère. Maya admire la beauté et l’intelligence de cette dernière, qui a toujours été quelqu’un d’insaisissable et de distant. Lorsqu’elle arrive chez sa mère le week-end où commence ce récit, elle trouve la maison vide. Cette disparition soudaine
et inexpliquée fait naître chez elle une angoisse qui vient se mêler à toutes les questions sans réponses qui la minent depuis toujours. Par solidarité avec sa mère, mais aussi dans une tentative désespérée de se persuader que rien de grave n’est arrivé, Maya ne dit rien à son père et continue à vivre normalement, tout en menant son enquête.
De façon habile et dans une langue séduisante, Jenny Jägerfeld campe le portrait d’une ado attachante, compliquée, maladroite, sensible et généreuse.
Ce sont ses sentiments, ses commentaires, son autodérision qui se trouvent au centre du roman.