Chiya FUJINO a fait une entrée foudroyante dans la littérature japonaise. Dès la publication de ses premières nouvelles, elle suscite un grand intérêt par son style extrêmement simple, ses mises en scène surprenantes, proches de l'absurde. En 1995, elle obtient le prix Kaien du jeune auteur avec Emploi du temps de l'après-midi. En 1998, elle reçoit le prix Noma pour Le Conte du bavard et, en janvier 2000, le prestigieux prix Akutagawa pour le court roman Une promesse d'été. C'est dans l'esquisse de l'ambiguïté des êtres et des situations que Chiya Fulino excelle. Une écriture sans doute influencée par sa transexualité : son choix de vivre une vie de femme, bien que née garçon.